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Economie

Comment la société nous appauvrit .

Au-delà de la joie immense que nous avons à célébrer #Noël, le Jour de l’an, les anniversaires, les autres fêtes religieuses et les cérémonies de mariage, les baptêmes, etc., pensons – ne serait-ce qu’un court instant – à ce que cela représente pour notre portefeuille.

Ce post ne s’adresse pas aux #Crésus parmi nous ou à celles et ceux (nombreux de nos jours) qui usent de combines et solutions illicites pour pouvoir répondre aux sollicitations variées.

Ce billet s’adresse avant tout aux chefs de famille essoufflés, aux mamans solos désœuvrées et à tous ceux et celles qui ne s’en sortent plus mais qui ne trouvent pas la force de s’extraire de ce tourbillon.

Pour le seul mois de décembre, imaginons une famille de 3 enfants, dont deux sont nés en Novembre et Janvier. Cela suppose, pour les parents, ou le parent,… d’avoir à prévoir des cadeaux pour Noël (au moins 1 par enfant). Mais aussi un cadeau pour les deux anniversaires qui précèdent et suivent ce grand moment. Soit 5 cadeaux au total, pour ces 3 enfants. Ceux (attendus) à faire aux neveux, nièces, oncles, tantes… ne sont pas encore entrés dans la balance.

Imaginons, maintenant, la foultitude de personnes nées en décembre (ou tous les autres mois de l’année) que nous connaissons et à qui, la bienséance nous exhorte d’offrir un cadeau, ou à couvrir d’une attention. On ne s’en sort plus !

Je ne parle même pas des belles-soeurs et belles-mères niaka khel qui s’attendent à recevoir des « Teranga » à toutes les occasions et qui ont choisi de faire compétir leurs belles-filles, sous le regard complice de leurs fils. Massa à celles qui vivent encore cette autre forme de tyrannie sociale.

Quand on ne vit que de son #salaire, et hormis les charges incompressibles (loyer, facture, alimentation, transport, frais de scolarité), il y a fort à parier que ce soit sur la part dévolue à l’épargne que nous devions aller piocher.

Et nous voilà, alors, vivant au jour le jour et sans coussin de sécurité. Pire, pour ceux et celles qui se sont laissés prendre au piège par cette société de forte consommation : à vivre à crédit, complètement endettés.

En Afrique, désormais, tout le monde s’adonne à une seconde activité – pour équilibrer les finances fragiles.

Ce n’est pas la solution. Nous nous tuons à la tâche et parvenons juste à renvoyer l’illusion d’être riches ou d’avoir les moyens.

La solution réside dans le COURAGE de dire non, stop, basta. D’avoir la force de caractère de faire selon ses moyens, quitte à passer pour « pingre ».

Car en étant économe, vous parviendrez à mettre de l’argent de côté pour les jours plus sombres.

La société actuelle crée des urgences : le dernier iphone, le dernier Samsung, un salon tout neuf, une maison plus grande, une voiture plus moderne … Que des choses matérielles que nous laisserons derrière nous et qui, lorsqu’achetées à crédit, causeront la perte de ceux et celles qui auraient dû hériter de nous.

En 2023, je nous souhaite de trouver le courage de dire NON. Prenons exemple sur les gens d’avant qui misaient sur des choses qui en valent vraiment la peine.

Encore une fois, si vous êtes riches à millions ou si vous avez un salaire confortable, Alhamdoulillah ! Tant mieux pour vous. Mais à tous ceux et celles qui pensent que pour « y arriver » il faut faire semblant d’en être (fake it until ou make it) je vous demande juste de revoir vos priorités et de faire selon vos moyens : quel qu’en soit le coût social.

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